Le Syndicat National des travailleurs des Postes et Télécommunication (SNTPT) a organisé ce mercredi 16 octobre 2024 un sit-in pour dénoncer la situation très difficile que vivent les travailleurs. M. Ibrahima Sarr, secrétaire général du Syndicat National des travailleurs des Postes et Télécommunication (SNTPT), invite les nouvelles autorités trouver des solutions urgentes aux problèmes de la Poste. Ils dénoncent l’indifférence de leur ministre de tutelle.

M. Ibrahima Sarr, secrétaire général du Syndicat National des travailleurs des Postes et Télécommunication (SNTPT) a affirmé :« A ces nouvelles autorités, nous savons pertinemment qu’elles ne sont pas responsables de la situation mais elles ont la responsabilité de trouver des solutions urgentes à ces problèmes-là. Et on ne peut pas trouver des solutions pérennes sans en tout cas impliquer les travailleurs depuis l’avènement de notre ministre de tutelle, à qui, nous demandons très solennellement de sortir de sa bulle et d’évoluer par rapport à ses certitudes figées qui sont contraires à la réalité. Il devrait venir vers les travailleurs et ouvrir de larges concertations pour trouver des solutions ou bien avoir des propositions. Tout le monde sait que le e SNTPT st un syndicat responsable. Au-delà des combats qu’on mène, nous, on produit des propositions ».

Le secrétaire général du SNTPT estime qu’ils ont en bandoulière un mémorandum qui retrace la situation mais qui indique des pistes de solutions claires mais ils peinent à rencontrer le ministre de la communication.

Il poursuit :  « Déjà depuis le 25 septembre 2024, sur recommandations de nos instances, je lui a adressé une correspondance pour avoir une audience pour prendre contact mais aussi discuter de la situation que traverse la Poste mais depuis lors, nous n’avons de réponse que le mépris et nous ne sommes pas maîtrisables, c’est pourquoi, nous l’invitons à évoluer dans ces certitudes là  mais aussi à prendre en compte les propositions des travailleurs, rien ne peut se faire de manière durable, rien ne peut se faire de manière durable sans l’implication des travailleurs ».

M. Sarr a tenu à préciser que les nouvelles autorités ne sont pas responsables de la situation mais elles ont la responsabilité de trouver des solutions urgentes à ces problèmes-là.

Il souligne que le ministre devrait venir vers les travailleurs et ouvrir de larges concertations pour trouver des solutions.

« Aujourd’hui nous avons en bandoulière un mémorandum qui retrace la situation mais qui indique des pistes de solutions claires mais nous peinons à le rencontrer. Déjà depuis le 25 septembre 2024, sur recommandations de nos instances, je lui a adressé une correspondance pour avoir une audience pour prendre contact mais aussi discuter de la situation que traverse la Poste mais depuis lors, nous n’avons de réponse que le mépris et nous ne sommes pas maîtrisables, c’est pourquoi, nous l’invitons à évoluer dans ces certitudes là  mais aussi à prendre en compte les propositions des travailleurs, rien ne peut se faire de manière durable, rien ne peut se faire de manière durable sans l’implication des travailleurs », dixit M. Sarr.

Poursuivant , il avance: « On est dans une situation où aujourd’hui la dignité des postiers est piétinée, leur fierté d’appartenance à la Poste s’est effritée mais on touche aujourd’hui à la sensibilité de nos enfants parce que les enfants sont vulnérables. Depuis l’ouverture des classes, des postiers n’ont pas la possibilité de faire inscrire leurs enfants, cela est dramatique en terme social mais les postiers ont été toujours résilients ».

Et M. Sarr de conclure : « Pourquoi cette situation parce qu’il y a des difficultés financières que traverse la Poste et qui sont la résultante d’une mal gouvernance décriée par les postiers depuis longtemps mais qu’est- ce qu’on a remarqué aujourd’hui, il y a des fonctionnaires dans les allées du ministère des Finances qui, aujourd’hui, regardent les postiers du haut avec mépris et procèdent à des arbitrages qui ne tiennent pas compte des difficultés que traverse la Poste. Pourtant certains de ces fonctionnaires étaient là au moment où les travailleurs de la Poste, alertaient et dénonçaient le carnage financier dont elle l’objet. Aujourd’hui, s’ils veulent nous mépriser qu’ils sachent que les postiers ne sont pas méprisables ».