La région du sud-ouest ivoirien devrait bientôt refaire peau neuve. Des investissements s’élevant à 480 milliards de Fcfa ont été programmés par le gouvernement pour le développement touristique de la zone.
Au terme d’une caravane organisée du 16 au 19 mai qui l’a conduit dans les localités de San-Pedro, Grand-Béréby et Taï, ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofanale, a révélé que la région sud-ouest bénéficiera d’une enveloppe globale de 480 milliards de Fcfa qui seront investis dans les infrastructures touristiques, hôtelières et des loisirs et dans la réhabilitation des 1 500 km de routes de la région. La tournée du ministre entre dans le cadre du projet «Sublime Côte d’Ivoire», une ambitieuse stratégie nationale de restructuration et de développement du tourisme à l’horizon 2025, inspirée du plan marocain Azur.

Pour Siandou Fofana le sud-ouest ivoirien, qui «a une vocation touristique naturelle, peut être promu au monde entier, au regard de sa situation balnéaire, géostratégique et au-delà, de sa culture, ses traditions ainsi que de la biodiversité qu’elle offre». Premier exportateur mondial de cacao et en plus d’abriter le deuxième port du pays, San-Pedro devrait également accueillir une partie des activités de la Coupe d’Afrique des nations de football prévue en 2023 en Côte d’Ivoire.

Relancer la destination Côte d’Ivoire

En commençant par le sud-ouest, le gouvernement ivoirien entend tout simplement donner corps à une feuille de route destinée à faire du pays la 5e destination touristique la plus prisée sur le Continent à l’horizon 2025, alors qu’il est aujourd’hui classé 12e.

Le projet «Sublime Côte d’Ivoire», estimé à 3 200 milliards de Fcfa (4,98 milliards d’euros), dont près de la moitié financée par l’Etat, porte notamment sur l’embellissement des 550 km de côtes et de plages du pays, la création de circuits touristiques et de parcs d’attractions, le tourisme d’affaires ou de loisirs, l’ouverture du ciel ivoirien, etc. Le tout est repensé afin de remettre la Côte d’Ivoire sur le radar des tour-opérateurs et dans les agendas touristiques.
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