Avec la propagation de la pandémie de Covid-19 qui a provoqué plus de 239 604 morts dans 198 pays, avec des infections qui se chiffrent à plus de 3 435 894 cas positifs, bien que l’Afrique reste le continent le moins affecté avec plus de 1085, contre 30 536 cas positifs, l’Internationale francophone du dialogue social (IFDS), pour trouver une solution à cette problématique, a organisé ce jeudi 7 mai une visioconférence avec toutes les organisations et institutions du dialogue social des pays membres, en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT). Cette visioconférence, selon la présidente de l’IFDS, Innocence Ntap Ndiaye, permet d’échanger et de partager les bonnes pratiques de riposte contre la pandémie de Covid-19 en cours en Afrique francophone. Mais, elle a pour vision aussi de proposer des alternatives et des stratégies concrètes et réalistes aux décideurs pour une relance certaine à court, moyen et à long terme de l’économie de nos pays dans une approche inclusive et participative axée sur  le dialogue social.Toutefois, d’autres objectifs font également objet de partage entre membres de cette structure pour non seulement faire un état des lieux sur les différentes mesures de riposte à mettre en œuvre pour contrecarrer la pandémie de Covid-19 en cours dans l’espace francophone, mais à les sensibiliser et à les conscientiser sur leur rôle et leur responsabilité face à cette maladie. Toutes ces initiatives développées vont pousser ainsi, les organisations et institutions des pays membres de l’IFDS à contribuer au développement socioéconomique et à la cohésion sociale au lendemain de la pandémie de Covid-19, tout en renforçant les liens de collaboration et de solidarité entre ladite structure et  les gouvernements des pays membres en cette période de crise mondiale. Dans ce cadre, des mesures ont été prises en outre par les gouvernements pour pallier les pertes d’emplois et la réduction des revenus des travailleurs, mais aussi pour accompagner et appuyer les entreprises afin de mieux faire face à la crise et relancer l’économie.Cette visioconférence qui a regroupé les mandants tripartites du Bénin, du Burkina-Faso, du Burundi, du Congo, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, de la Guinée Bissau, du Mali, de la Mauritanie, de Madagascar, du Niger, de la République Centrafricaine, de la République démocratique du Congo, du Sénégal,  Tchad, le Togo et la Tunisie, est modérée par les spécialistes techniques en dialogue social et en administration du travail de l’équipe d’appui technique de l’OIT au travail décent pour l’Afrique Centrale et Bureau de pays de l’OIT pour le Cameroun, la Guinée équatoriale et Sao Tomé – et – Principe et de l’équipe d’appui technique de l’OIT au travail décent pour l’Afrique Occidentale et Bureau de pays de l’OIT pour le Sénégal, Cabo Verde, la Gambie, la Guinée et la Guinée Bissau.