En marge de la deuxième édition des rencontres fiscales appelées TAX BRUNCH de   l’Ordre National des Experts du Sénégal (ONES) tenue le week-end à Saly, M. Mamadou Bocar Sy, Président l’Association Professionnelle des Banques & Etablissement Financiers du Senegal, fédération des APBEPS de l’UEMOA, estime que la fiscalité est au centre du dispositif de financement de nos économies.

« Pour revenir au thème de vos travaux : « Evaluation du dispositif d’incitation fiscale au Sénégal », il est d’une brûlante actualité, la fiscalité étant au centre du dispositif de financement de nos économies mais aussi au centre d’incompréhensions entre l’Etat et ses acteurs économiques. Evaluer ledit dispositif permet de le corriger et en tant que sachants dans nos domaines respectifs, vous êtes attendus pour travailler sur une harmonisation et une simplification des textes, afin de les rendre compréhensibles et par la suite acceptables », a laissé entendre M. Sy au cours de son intervention.

Il a tenu à préciser qu’il prend l’engagement de : mobiliser ses collègues du Sénégal et de la zone autour de vos activités afin de mieux les comprendre ; organiser un cadre permanent de concertation et d’échanges avec l’ordre et les services de l’Etat afin de travailler sur les équilibres nécessaires entre l’équilibres nécessaires entre l’équité et l’équilibre fiscales au bénéfice de tous.

« Nous sommes donc condamnés à échanger sur nos contraintes respectives, à nous former au profit de nos clients respectifs, mais aussi nous convaincre les uns et les autres que les recours à un expert est source d’échanges et non de divergences et de problèmes. Toute notre activité est rythmée par une interaction permanente avec votre corporation dans ses diverses sections autour du même client, qu’il ne soit personne « Physique » ou « morale » : lorsque le client sollicite un crédit et prend les services d’un expert pour évaluer le bien à nous proposer en garantie, là, c’est le côté agréable des choses ;Lorsque, pour le même client, le crédit passe mal, c’est la Banque qui sollicité, cette fois-ci, l’expert pour évaluer cette même garantie dans le cadre du recouvrement contentieux de sa créance, après plusieurs moratoires et autres conciliations ; Enfin, quand, dans le cadre de la procédure précitée, le juge commet un expert, il sera l’arbitre qui devra nous « départager » dans le cadre du même contentieux », conclut-il.