La Commission de la CEDEAO et la Banque mondiale, en collaboration avec les gouvernements du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Togo, ont tenu à Dakar la 16e réunion du Comité de coordination du Programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI). La réunion, a été l’occasion pour les représentants des cinq pays bénéficiaires du projet   d’échanger sur les difficultés et les défis à relever.

Le programme WURI, financé par la Banque mondiale, vise à accroître le nombre de personnes dans les pays participants qui disposent d’une preuve d’identité reconnue par le gouvernement et qui facilite leur accès aux services dans les pays participants et entre eux. Le programme est structuré en trois composantes principales :  le renforcement des cadres juridiques et institutionnels pour les systèmes d’identification de base (systèmes fID),  la mise en place de la 16e réunion du Comité de coordination se penche sur l’élaboration de l’Acte communautaire sur l’identification électronique et l’accessibilité des services au sein de la CEDEAO , examine les progrès réalisés dans la mise en œuvre du programme depuis la dernière réunion et discute des priorités pour le quatrième trimestre de 2024.

Les résultats de la réunion devraient favoriser l’interopérabilité transfrontalière des systèmes d’identification en Afrique de l’Ouest, en soutenant l’objectif à long terme de l’intégration régionale par le biais de la reconnaissance mutuelle des preuves d’identité.

Les participants à la 16 réunion, sont les coordonnateurs du projet WURI du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Togo, des membres de l’Unité de Gestion du Projet de la Commission de la CEDEAO, ainsi que des représentants de la Banque Mondiale.

M. Dosso Aziz, coordonnateur adjoint du projet Wuri en côte d’ivoire, affirme : « L’objectif de ce programme, c’est de fournir une petite identité reconnue par les gouvernements de cinq pays du programme, la population qui n’en dispose pas. En fait, on leur permet d’avoir accès aux services, bancaire, de santé, à l’éducation, l’accès aux puces téléphoniques, les services de base qui permettent à cette population d’être intégrée dans le tissu économique. La précédente session était en Côte d’ivoire, aujourd’hui, on vient au Sénégal, on aura encore d’autres sessions dans d’autres pays du programme. C’est la 16 -ème réunion. L’objectif, c’est de faire une mise au point, ce qui était depuis la dernière réunion et aujourd’hui. On va faire un bilan de ce qui était fait depuis février 2024, là où la session s’est déroulée à Abidjan jusqu’aujourd’hui, on fait le point ensemble, identifier les difficultés et on essaie de relever les défis ».

Quant à M. Conrad Daly, Banque mondiale, il avance : « On a créé un cadre de gouvernance, la banque mondiale avec l’appui de l’OCDE et tous les cinq pays membres de ce projet. On a créé un cadre de gouvernance pour assurer que le projet de tous les pays s’aligne. On ne veut pas tous les projets des cinq pays vont dans différentes directions pace que l’un des aspects essentiels, c’est l’immigration régionale. On veut que l’accès aux services, soit assuré dans tous les pays ».