L’institut des Etats-Unis pour la paix (USIP) et son partenaire WANEP ont organisé jusqu’au 26 avril 2024une formation sur la gouvernance du secteur de la sécurité à l’intention des acteurs de la société civile et des institutions publiques afin d’améliorer leur implication effective dans les politiques sécuritaires du pays.

D’après les termes de référence, l’institut des Etats-Unis pour la paix (USIP), avec l’appui de INL, a initié depuis 2016 au sénégal un programme de dialogue sur la justice et la Sécurité (JSD) visant à améliorer la sécurité à travers le renforcement des relations entre les services de sécurité civile et les personnes qu’ils servent.

Toujours d’après le document, au Sénégal, des efforts particuliers ont été consacrés dans ce sens depuis quelques années vers un renforcement de la gouvernance de la sécurité et des politiques et pratiques de sécurité collaborative.

« Dans la troisième phase (2022-2024) du programme ISD, USIP a mené une étude sur la gouvernance du secteur de la sécurité qui a permis une identification des besoins de renforcement des capacités des acteurs civils pour l’amélioration de leur implication dans la gouvernance du secteur de la sécurité. Un atelier de présentation des résultats de l’étude a été tenu le 14 janvier 2024 en présence de plus de 70 représentants des services de sécurité, des acteurs et institutions civiles, des partenaires techniques et de représentants diplomatiques. Une des principales recommandations de cet atelier a été le renforcement des capacités des acteurs des institutions non sécuritaires et de la société civile sur la participation citoyenne dans la gouvernance citoyenne dans la gouvernance du secteur de la sécurité », précise-t-on dans les TDR.

D’après les TDR, l’objectif de l’atelier, c’est de former les organisations de la société civile et les institutions sur la gouvernance du secteur de la sécurité et la participation citoyenne dans la gouvernance du secteur de la sécurité au Sénégal.

L’atelier vise entre autres à améliorer les connaissances des acteurs sur les principes de la bonne gouvernance du secteur de la sécurité et sur la gouvernance du secteur de la sécurité au sénégal et à  avoir une meilleure compréhension de la participation citoyenne dans la gouvernance du secteur de la sécurité.

M. Nicolas Ndiaye, député à l’Assemblée nationale, président de la commission défense et  sécurité, affirme : « C’est un séminaire de formation sur la gouvernance du secteur de la sécurité et de la paix organisé par l’institut des Etats-Unis pour la paix et le maitre d’œuvre, c’est le Wanep et différents participants, différents participants sont invités, il y a l’assemblée nationale, la commission défense et sécurité et ensuite, il y a différents acteurs, des ONG et des femmes, des intermédiaires qui s’occupent de la paix en Casamance, en tout cas divers acteurs. On ne fait pas la paix seul, il faut divers acteurs, des représentants des communautés ».

Quant à M. Boucar Baba Ndiaye, chargé de projets séniors au niveau de l’institut des Etats-Unis pour la paix, il avance : «La rencontre d’aujourd’hui est un atelier de formation sur la bonne gouvernance du secteur de la sécurité et la participation citoyenne dans le secteur de la sécurité, cela a son importance capitale parce que dans notre accompagnement de ce projet qui est fiancé par le département d’Etat avec l’institut des Etats-Unis pour la paix qui accompagne l’Etat dans les politiques de sécurité. Donc l’Etat du Sénégal tende de plus en plus vers des normes de bonne gouvernance sur la sécurité. Et cet atelier renforce les capacités, forme les acteurs de manière inclusive. Il y a la société civile, les institutions, l’Assemblée nationale, la commission sécurité défense. Tous ces acteurs-là pour nous, entrent dans le cadre de ce qu’on appelle la gestion, la gouvernance du secteur de la sécurité ».

Il estime que c’est un paradigme de sécurité collaborative et une logique de mettre en place un cadre au niveau national de sécurité collaborative pour avoir une meilleure gestion de la sécurité collaborative, donc la participation citoyenne.

Selon M. Ndiaye, la participation des populations, est capital dans ce cadre de bonne gouvernance et l’atelier participe à renforcer et former.