La confédération marocaine des entreprises tient à partir de ce vendredi sa deuxième université d’été. La rencontre de deux jours réunira des participants du monde entrepreneurial, du secteur public, des experts indépendants du Maroc et de différents pays, pour se pencher notamment sur la place de l’entrepreneuriat dans le modèle de développement du Royaume.
La deuxième université d’été de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), placée sous la thématique «l’entrepreneuriat l’axe central de notre modèle de développement», se tient les 13 et 14 septembre à Casablanca. Les participants y débattront des nouveaux paramètres de compétitivité dans une économie mondiale marquée par l’accélération des progrès technologiques, la digitalisation et l’intelligence artificielle. Les experts dresseront également un bilan des facteurs de compétitivité historiques du Maroc -logistique, capital humain, coût du travail et fiscalité.

Dans les stratégies sectorielles marocaines, l’on constate des réussites et des échecs, une difficulté à créer une cohérence d’ensemble et des inégalités dans l’exécution. Dans le cadre du modèle de développement, l’on s’interroge ainsi sur l’approche à adopter vis-à-vis des secteurs. Approche généraliste versus approche sélective ? Approche secteurs ou plutôt filières ? Quels seraient les mécanismes à mettre en œuvre pour orienter les investissements et promouvoir l’entrepreneuriat ? Quels seraient les mécanismes à mettre en œuvre pour orienter les investissements et promouvoir l’entrepreneuriat ? Des questions auxquelles les panélistes tentent d’apporter des solutions.

Le débat est soulevé dans un contexte où le Maroc essaie de dessiner son modèle de transformation pour construire des modèles nouveaux et innovants permettant de répondre à l’urgence sociale, à la nécessaire dynamisation du secteur culturel et aux impératifs environnementaux. Il s’agit entre autres pour le Royaume de mettre l’accent sur l’innovation collaborative pour dépasser les frontières entre secteur privé et secteur public, mais aussi sur sa capacité à faire de l’innovation numérique un levier nécessaire à l’innovation sociale.

Pendant ces deux jours, des experts examineront les coopérations marocaines à impact, le Code du travail, la couverture maladie et sociale, le bilan des engagements de la Cop22 de Marrakech ou encore la stratégie d’accompagnement des PME et startups.

https://afrique.latribune.fr