Ecobank a mandaté des prêteurs internationaux pour organiser des réunions d’investisseurs en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Ce travail préalable est en ligne avec la décision du groupe bancaire panafricain d’émettre des obligations de cinq ans libellées en dollars.
Ecobank entend émettre des obligations en dollars et les choses se précisent de plus en plus comme l’indique la communication diffusée par le groupe en ce début de semaine. Le groupe bancaire présent dans 36 pays africains, s’est attaché les services de Deutsche Bank, de Standard Bank et de Standard Chartered pour organiser des réunions à partir du 18 juin dernier. Le produit de l’offre sera utilisé pour le refinancement de la dette entre autres, a déclaré la direction d’Ecobank. Cette dernière à l’instar de toutes les entreprises panafricaines, est appelée à jouer un rôle catalyseur dans le développement économique et social en Afrique. Le groupe bancaire qui se targue d’être la première banque panafricaine est actuellement opérationnelle dans des pays d’Afrique de l’Ouest, de l’Est, Centrale et Australe. La Banque possède également une filiale à Paris et des bureaux de représentation à Dubaï, Johannesburg, Londres, Luanda et Pékin. Ecobank considère cette empreinte géographique comme un avantage qui favorise des partenariats à forte valeur ajoutée. En effet l’élargissement du réseau bancaire accompagne un dynamisme et une croissance confirmée par les résultats du groupe.
Des indicateurs au vert
«Le Groupe a généré un résultat avant impôt de 111 millions de dollars, l’un des résultats trimestriels les plus élevés réalisés depuis le troisième trimestre de 2015, soit une croissance de 48% et 81% par rapport au premier trimestre et au quatrième trimestre 2017, respectivement. Notre rendement des capitaux propres tangibles a atteint un record de 23,4%», a déclaré Ade Ayeyemi, Directeur général d’Ecobank, à la suite de la publication des résultats financiers du groupe du 1er trimestre 2018. Le rapport fait Etat d’une augmentation des dépôts de 14% par rapport à l’année précédente pour atteindre 15,5 milliards de dollars grâce à des engagements clients plus importants et des offres financières digitales.
(Source : https://afrique.latribune.fr)