La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son «  Point mensuel de conjoncture-Novembre 2020 », estime que concernant l’opinion des chefs d’entreprise dans le secteur secondaire et tertiaire, 36% d’entre eux soulèvent les difficultés de recouvrement des créances et l’insuffisance de la demande.

« Dans l’industrie, la concurrence supposée déloyale (36%), l’insuffisance de la demande (36%), les difficultés de recouvrement des créances (32%) et l’approvisionnement difficile en matières premières (27%) ont, majoritairement, constitué les principales contraintes à l’activité. Néanmoins, le climat des affaires s’est renforcé (+0,6 point) dans le sous-secteur, en  rythme mensuel, sous l’effet des orientations positives des soldes d’opinion relatifs à la production et aux commandes reçues. L’optimisme des enquêtés concernant les perspectives de production et de commandes a, aussi, contribué à l’amélioration de l’indicateur du sous-secteur », note la Dpee.

Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics,  la Dpee souligne que les contraintes les plus citées par les entrepreneurs interrogés sont le recouvrement difficile des créances (100%), l’accès pénible au crédit (40%) et la vétusté des équipements (40%).

Et le document de préciser : « Toutefois, le climat des affaires s’est affiché reluisant (+6,9 points) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en liaison avec les orientations  favorables des soldes d’opinion relatifs à l’activité générale et aux commandes privées. L’optimisme des entrepreneurs quant aux perspectives d’activité et de commandes privées a, aussi, participé à la progression de l’indicateur du sous-secteur ».

Au titre du sous-secteur des services, la Dpee note que les interrogés ont majoritairement évoqué les difficultés de recouvrement des créances (63%), la concurrence jugée déloyale (50%), la fiscalité (38%) et l’insuffisance de la demande (25%) comme les principales entraves à l’activité, en novembre 2020. Et en outre, le climat des  affaires s’est détérioré (-1,3 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel. Cette situation traduit la dégradation des soldes d’opinion relatifs aux commandes et au chiffre d’affaires.

« S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (86%), l’insuffisance de la demande (43%), l’approvisionnement difficile en marchandises (43%), la fiscalité (43%) et la concurrence jugée déloyale (43%) sont les contraintes à l’activité les plus évoquées par les interviewés, en novembre  2020. Par ailleurs, le climat des affaires s’est détérioré (-0,8 point) en rythme mensuel, sous l’effet des orientations négatives des soldes d’opinion relatifs au chiffre d’affaires et aux commandes », précise la Dpee.