La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dans sa « NOTE DE CONJONCTURE ÉCONOMIQUE DANS LES PAYS DE L’UEMOA. Juillet 2022 », révèle qu’en Afrique, tous les indices boursiers se sont inscrits en baisse.

Les places boursières

D’après la Bceao, sur la première moitié du mois de juillet 2022, les principaux indices boursiers se sont détériorés par rapport à leur valeur moyenne du mois précédent, en raison des menaces pesant sur les perspectives économiques mondiales.

« En Afrique, tous les indices se sont inscrits en baisse (MASI du Maroc : -4,7%, FTSE/JSE de l’Afrique du sud : -1,9%, NSE du Nigeria : -1,6% et GSE du Ghana : -0,1%). Au niveau international, la dynamique a été également baissière. En effet, aux États-Unis, les indices DOW JONES et NASDAQ se sont contractés respectivement de 1,0% et 0,4% par rapport à leur niveau du mois de juin 2022. Dans la zone euro, les indices EUROSTOXX 50 et CAC 40 de la France se sont repliés, respectivement de 3,8% et de 2,8%. Au Royaume-Uni, l’indice FTSE 100 a enregistré une baisse de 2,0% par rapport au mois précédent », note la Bceao.

Et le document de rajouter : « De même, au Japon, l’indice NIKKEI 225 s’est détérioré de 2,0% en juillet 2022. En juin 2022, les principaux indices boursiers se sont détériorés par rapport au mois précédent. En effet, en Afrique, à l’exception de l’indice NSE (+0,6%), tous les autres indices se sont inscrits en baisse (MASI : -3,4%, GSE : -3,0% et FTSE de l’Afrique du sud : -1,7%). Au niveau international, la dynamique a été globalement baissière. Aux États-Unis, les indices NASDAQ et DOW JONES se sont contractés respectivement de 3,7% et 3,1% par rapport à leur niveau du mois de mai 2022. Dans la zone euro, les indices CAC 40 de la France et EUROSTOXX 50 se sont repliés, respectivement de 3,2% et de 2,8%. Au Royaume-Uni, l’indice FTSE 100 a enregistré une baisse de 2,0% par rapport au mois précédent. En revanche, au Japon, l’indice NIKKEI 225 s’est renforcé de 1,1% en juin 2022 ».