Ce sont deux rapports d’audits (2020 et 2021) de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) qui ont été restitués, ce mercredi 30 novembre, informe Seneweb. Résultat : Les performances des autorités contractantes, dans sa globalité, sont « moyennement satisfaisantes», selon le Directeur général.

Saër Niang est ainsi revenu sur les plans de passation des marchés durant ces deux dernières années. D’emblée, il a fait savoir qu’au Sénégal, on passe à peu près 30.000 marchés par an. Lesquels consomment un budget autour de 2500 à 2600 milliards de FCFA. «Sur ce budget de la commande publique, on peut retenir que 67% est financé sur le budget national dans lequel il est retenu que seules les entreprises nationales ou communautaires peuvent soumissionner. Sauf si l’envergure de la prestation est telle que les entreprises sénégalaises ou communautaires n’en ont pas l’expertise ou bien si l’envergure est telle que la concurrence risque de poser un problème auquel cas on risque d’avoir une situation oligopolistique et donc, il faut aller vers l’ouverture du marché sur l’international », a-t-il signalé, lors de la cérémonie de partage et de restitution des audits de 2020 et 2021, dans un hôtel de la place.

Le patron de l’ARMP d’indiquer, dans ce sens, que 67% des marchés ont été remportés par les entreprises nationales soit seules ou soit en groupement. Toutefois, dira-il, les entreprises étrangères qui interviennent au niveau du Sénégal sont sous le chef de peloton des entreprises chinoises. Le Directeur général, Saër Niang a déclaré que 8% des marchés sont remportés en moyenne durant les deux dernières années par les entreprises chinoises suivies par les entreprises turques, françaises qui sont autour de 4%. Elles sont suivies par les entreprises allemandes, marocaines et les Emirats arabes unis autour de 3%. « Il faut noter que les marchés de travaux représentent à peu près 85% du budget de la commande publique et que les appels d’offres représentent près de 82 à 85% des marchés », fait-il remarquer.