Mme Aminata Sow, déléguée générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, a présenté la politique de protection sociale de l’Etat à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Elle estime que le taux de couverture est passé de 20% à 53%.
D’après Mme Aminata Sow, le Président est très sensible aux conditions de vie des populations notamment des populations vulnérables en mettant en place ce programme national de bourses de sécurité familiale. Elle estime que le Président Macky Sall a montré en tout cas ses orientations par rapport à la politique sociale, par rapport à la lutte contre la pauvreté.
Elle rajoute : « Avec l’augmentation généralisée des prix, liée à la guerre russo-ukrainienne, on a vu que le pouvoir d’achat des sénégalais a baissé et là, le Président a augmenté des bourses pour permettre, pour améliorer le pouvoir d’achat des bénéficiaires de bourses comme il l’a fait avec les fonctionnaires en augmentant les salaires d’un montant de plus de 230 milliards, donc, c’est une décision qui est à saluer, c’est une décision historique que le Président vient de prendre ».
Et Mme Aminata Sow de préciser : « Entre 2012 et 2020, nous sommes arrivés à augmenter le taux de couverture social qui est passé de 20% à 53%. La couverture maladie universelle est un filet social, là, nous sommes à plus de 50% de couverture. Le programme national de bourse également, et tout ça, c’est conformément au PSE, c’est conformément à la stratégie nationale de protection sociale que nous avons formulée, une stratégie 2016-2035 dont l’objectif, c’est d’avoir une couverture sociale universelle. Nous avons enregistré des avancées très importants avec le Président de la République Macky Sall qui est très sensible à la condition de vie des sénégalais ».
Elle précise qu’Il y a une évaluation d’impact du programme national de bourses, un rapport qui a été déposé par la Banque mondiale, qui n’est pas encore été partagé mais ils ont constaté que ce programme a permis de baisser le taux de pauvreté de 8% entre 2011 et 2019, de baisser le taux de l’extrême pauvreté de 13% entre 2011 et 2019.
Elle poursuit : « Nous avons vu que ce programme a un impact positif sur la scolarisation des enfants entre 6 ans et 12 ans. Au-delà de 12 ans, les résultats sont mitigés mais on sait entre 6 ans et 10 ans, le programme bourse a permis d’avoir un impact positif sur la scolarisation des enfants et également sur l’amélioration de la nutrition, sur les activités économiques parce qu’on a été récemment à Tambacounda, à Ziguinchor, nous avons visité des bénéficiaires de bourse qui ont pu, rien qu’à avec la bourse, mener des activités génératrices de revenus, ils sont s’organisés. L’exemple de Marième Diattara qui s’est organisé avec le rappel de la bourse, elle a démarré un commerce. Avec les tontines, elle a pu aussi s’engager dans d’autres activités d’élevage de volaille, de moutons ».
Elle conclut : « Nous avons dans le but d’accélérer cet impact-là sur les bénéficiaires de bourse introduit depuis 2016 un projet « Yook Kom-Kom » qui, dans sa phase pilote a enrôlé 15 000 bénéficiaires et a concerné les régions de Dakar, Thiès, Saint-Louis et Kaolack. Le rapport d’évaluation a permis aussi de voir que c’est un projet qui a eu des résultats probants, qui n’a été amélioré dans la phase d’extension 45 000 ménages. Cette fois-ci qui est déroulé à travers les 14 régions du Sénégal ».