Le ministère de l’économie du Plan et la coopération, dans son « rapport économique et financier, annexé à la loi de finances 2023-Octobre 2022 », note que le déficit budgétaire poursuivra sa tendance baissière en 2023.

D’aprèsle ministère de l’économie du Plan et la coopération,en perspectives, l’année 2023 sera la dernière année de mise en œuvre du PAP 2A et coïncidera avec le démarrage de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières qui devraient renforcer le cadre macroéconomique sur la base des options stratégiques pour une croissance économique forte, durable et inclusive.

Toujours d’après le rapport, l’amélioration de l’environnement des affaires devrait se poursuivre afin d’accroître la contribution du secteur privé à l’investissement mais aussi de soutenir l’agriculture, l’élevage et la pêche comme sources de croissance et de réduction de la pauvreté.  Et à cet égard, l’environnement des affaires a déjà bénéficié de la promulgation de la loi sur les PPP.  Le document souligne que dans le même sillage, la loi sur la gestion des ressources d’hydrocarbures, promulguée en avril 2022, jette les bases de la transparence dans la gestion des revenus qui ressortiraient de ladite exploitation.

« Au plan macro-budgétaire, la mise en œuvre des projets structurants et des réformes clés, permettra de stimuler davantage l’investissement privé national et étranger, de soutenir la diversification des moteurs de la croissance et de renforcer la résilience de l’économie.

Le déficit budgétaire poursuivra sa tendance baissière en 2023 et devrait être à 3,0% dès 2024, conformément aux critères de convergence de l’UEMOA, à la faveur du maintien du rythme de mobilisation des recettes en phase avec la mise en œuvre de la stratégie de recouvrement des recettes à moyen terme (SRMT) et des mesures entreprises dans le cadre de l’amélioration de l’efficience des dépenses publiques », précise-t-on dans le rapport. « Le document est articulé autour de cinq parties. Il met en exergue dans les deux premières parties l’environnement international et l’évolution récente de la situation économique intérieure à savoir les estimations de 2021 et les tendances de 2022. La troisième partie traite des objectifs pour l’année 2023 mais également des principales orientations en termes de politiques sectorielles et de réformes. La quatrième partie dresse le bilan de la gestion budgétaire de 2021 et des objectifs révisés de celle de 2022. La dernière partie présente les grandes lignes du projet de loi de finances au titre de l’année 2023 et les perspectives budgétaires en 2024-2026 », souligne la source