Le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale a approuvé, ce mardi 13 juin, un appui financier sous la forme d’un crédit de l’Association Internationale pour le Développement (IDA) d’un montant équivalent à 300 millions de dollars américains pour soutenir les réformes de politiques publiques de la République du Sénégal visant à appuyer une relance équitable et résiliente mais aussi à stimuler une croissance économique durable et inclusive.

D’après le communiqué de la Banque mondiale, l’objectif de ce financement, le deuxième d’une série de deux opérations de politique de développement, est de permettre une croissance équitable et durable en augmentant la résilience et la productivité des ménages, et en renforçant l’utilisation transparente et durable des ressources productives et la gestion efficace des comptes fiscaux.

« Les réformes de politiques publiques qu’il appuie visent à élargir durablement et équitablement l’accès aux soins de santé, à la protection sociale et aux opportunités économiques pour les femmes ; elles visent aussi à améliorer la gestion de la dette et la mobilisation équitable des recettes fiscales. Enfin, elles visent à stimuler l’accès au financement et à la participation compétitive du secteur privé sénégalais dans les domaines du numérique et de l’énergie », précise-t-on dans le document susmentionné.

Rappelons que l’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à taux faible ou nul pour financer des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté et améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 76 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 1,6 milliard de personnes. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 113 pays. Le volume annuel de ses engagements s’est élevé en moyenne à 21 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 61 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.