La Direction de la Prévision et des Etudes Economiques (Dpee), dans sa « Note de conjoncture du Premier trimestre 2023 » note que la campagne 2022-2023 s’est illustrée par une baisse de la production arachidière de 10,5%.

D’après la Dpee, au premier trimestre 2023, l’activité agricole est caractérisée, d’une part, par la campagne de commercialisation arachidière qui s’est distinguée par une chute des quantités d’arachide collectées et, d’autre part, par un recul des semis et repiquages pour la contre saison dans la vallée du fleuve Sénégal.

« La campagne 2022-2023 s’est illustrée par une baisse de la production arachidière de 10,5%, en rythme annuel, s’établissant à 1 501 498 tonnes. Cette contreperformance a impacté sur la campagne de commercialisation avec un niveau de collecte estimé à 311 010,6 tonnes3, en baisse de 60,2% par rapport à 2021-2022 ».

D’après la Dpee, ce repli est lié à la diminution des quantités exportées (-53,5%), celles collectées par les huileries (-86,7%) et celles destinées aux semences (-32,1%) qui se sont établies, respectivement, à 239 126,8 tonnes, 21 479,3 tonnes et 71 883,8 tonnes. Et s’agissant des semences, la partie certifiée s’établit à 67 217,8 tonnes alors que celle écrémée est estimée à 4 665 tonnes, soit des contractions respectives de 16,0% et 82,0%.

Vallée du fleuve Sénégal : baisse des niveaux de réalisation

« Au terme du premier trimestre 2023, les niveaux de réalisation de la campagne de contre-saison ont reculé, en variation annuelle. S’agissant de la contre-saison sèche froide 2022-2023, les réalisations se sont établies à 19 345 hectares, représentant 69,4% des prévisions, soit en baisse de 17,5% par rapport à 2021/2022. Ce repli corrobore avec la révision à la baisse (-11,4%) du crédit alloué par La Banque agricole (LBA/Zone Nord) pour cette campagne (1,132 milliard) », note la Dpee.

D’après la source, de plus, les superficies correspondantes ont, également, reculé de 23,4%, s’établissant à 1 120 hectares. Et au titre de la saison sèche chaude 2023, les mises en valeur sont estimées à 37 496 hectares, en léger repli de 1,8% par rapport à 2022. La source note Ce repli est, en partie lié, à la révision à la baisse (-5,2%) des superficies retenues (18 361 hectares) pour le financement par la LBA (Nord et Est).