La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document : « Point mensuel de Conjoncture-Mai 2023 », note que dans l’industrie, les contraintes à l’activité les plus citées par les chefs d’entreprises enquêtés ont été la concurrence supposée déloyale, l’approvisionnement en matières premières, le recouvrement difficile des créances et l’insuffisance de la demande.
D’après la Dpee, en mai 2023, le climat des affaires s’est dégradé, en rythme mensuel. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprise, s’est replié de 3,7 points et se situe au-dessous de sa moyenne de long terme. Et ce résultat s’explique en partie par l’opinion défavorable des prestataires de services et des industriels. Selon la source, en glissement annuel, une détérioration de 1,9 point de l’indicateur du climat des affaires est notée en mai 2023.
« Dans l’industrie, les contraintes à l’activité les plus citées par les enquêtés ont été la concurrence supposée déloyale (38%), l’approvisionnement en matières premières (28%), le recouvrement difficile des créances (28%) et l’insuffisance de la demande (23%). Le climat des affaires du sous-secteur s’est légèrement dégradé de 0,1 point, en rythme mensuel, en liaison avec le pessimisme des enquêtés sur les perspectives des carnets de commande reçus, de stocks de produits finis et de production », note la Dpee.
Toujours d’après la source, s’agissant du sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les difficultés énumérées ont été le recouvrement des créances (100%), la fiscalité (80%), la concurrence (40%), l’insuffisance de la demande (40%), l’accès au foncier (20%), le coût des intrants (20%) et la vétusté des équipements (20%). Et l’indicateur du climat des affaires s’est amélioré (+1,7 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en phase avec l’optimisme des chefs d’entreprise sur l’évolution commandes privées et publiques et leurs perspectives.
Et la source de poursuivre : « Au titre des services, les principales difficultés relevées sont le recouvrement des créances (54%), la concurrence jugée déloyale (38%), l’insuffisance de la demande (23%) et la fiscalité (15%). Sur la période, le climat des affaires s’est réduit (-7,3 points) dans le sous-secteur, en variation mensuelle, en liaison avec l’orientation défavorable des soldes d’opinion des prestataires sur les carnets de commandes reçus et le chiffre d’affaires ».
« Concernant le commerce, les interrogés ont, en majorité, mentionné le recouvrement des créances (71%), la fiscalité (57%), la concurrence (43%), l’approvisionnement difficile en marchandises (29%), l’accès au crédit (29%) et les délestages d’électricité (14%). En rythme mensuel, le climat des affaires a légèrement progressé (+0,1 point), traduisant l’optimisme des commerçants par rapport aux commandes, aux stocks de produits finis et aux perspectives de chiffre d’affaires », note la source.