Le ministère de l’économie et du Plan et de la Coopération, dans son document : « Rapport économique et financier. Annexé à la loi de Finances 2024 », prévoit un déficit budgétaire de 3,9% en 2024.

D’aprèsle ministère de l’économie et du Plan et de la Coopération, globalement, l’activité économique est attendue en hausse de 4,1% en 2023 contre 4,2% en 2022 suite notamment à la décélération de la valeur ajoutée dans le secteur tertiaire (+3,9%). Et les secteurs primaire et secondaire devraient enregistrer des taux de croissance respectifs de 5,7% et 2,8%.

« Le déficit budgétaire qui poursuit la tendance baissière entamée en 2023, devrait s’établir à 3,9%en 2024 avant de se stabiliser à 3% du PIBdès 2025, conformément aux critères de convergence de l’UEMOA, à la faveur du maintien du rythme de mobilisation des recettes et des mesures entreprises pour une meilleure gestion des dépenses », précise-t-on dans le document.

Toujours d’après la source, au titre de la gestion budgétaire, le déficit devrait ressortir à 4,9% du PIB en 2023 contre une estimation de 6,1% en 2022, en liaison avec un bon recouvrement des recettes et une meilleure maîtrise des dépenses. Et s’agissant de la Loi de finances initiale (LFI) 2024, son exécution devrait coïncider avec le démarrage du troisième Plan d’actions prioritaires (PAP3) du PSE et le début effectif de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières.

« Elle devrait également s’inscrire dans une dynamique de consolidation du cadre macroéconomique grâce à une politique budgétaire prudente. Aussi, le Sénégal s’est-il engagé, dans le cadre de la mise en œuvre du PSE, à promouvoir une croissance économique durable et inclusive, tirée davantage par le secteur privé. L’atteinte de cet objectif nécessite un cadre macroéconomique stable reposant sur des réformes ciblées, notamment, la mise en œuvre de la SRMT, pour une plus forte mobilisation des ressources intérieures, une gestion rigoureuse des finances publiques et une gestion plus efficiente des dépenses publiques », renseigne la source.