Le Réseau National des Entrepreneurs du Sénégal (RNES), suite aux événements et scènes de violence que le Sénégal a traversés ces derniers jours, appelle au sens de la responsabilité de l’ensemble des acteurs afin que notre pays retrouve la stabilité.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, leRéseau National des Entrepreneurs du Sénégal, estime que suite à la décision du président de la République d’abroger le décret convoquant initialement le corps électoral le 25 février 2024, suivie par le vote d’une loi portant dérogation à l’article 31 de la Constitution et actant le report de l’’élection présidentielle, notre pays traverse une crise qui pourrait être lourde de conséquences.
« En témoignent les violents affrontements de ce vendredi 9 février avec d’importants dégâts matériels, de nombreux blessés et même une perte en vie humaine. Le Réseau National des Entrepreneurs du Sénégal (RNES) déplore ces évènements malheureux, condamne vigoureusement ces scènes de violence et en appelle au sens de la responsabilité de l’ensemble des acteurs afin que notre pays retrouve la stabilité qui l’a toujours caractérisé », précise-t-on dans le document.
Toujours d’après la source, le Réseau National des Entrepreneurs du Sénégal (RNES) est d’autant plus préoccupé par cette crise qu’elle pourrait engendrer des conséquences fâcheuses sur notre tissu économique et social.
Le RNES souligne que cette situation de tension a pour effets immédiats la destruction de biens publics et privés, l’arrêt de l’activité économique, la baisse drastique du volume d’investissements et, naturellement, la perte de’ milliers d’emplois.
Et c’est pour éviter à notre pays ces sombres perspectives que le Réseau National des Entrepreneurs du Sénégal (RNES) exprime ses vives inquiétudes et invite tous les acteurs à œuvrer pour un retour à la normale, en particulier, le président de la République, garant de la paix civile et du bon fonctionnement de nos Institutions.
Le RNES exhorte la Cour Suprême et le Conseil Constitutionnel, appelés à se prononcer sur les recours introduits par l’opposition, à dire le droit afin d’aider le pays à sortir le plus vite possible de cette crise.