La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document : « Note de Conjoncture-Quatrième trimestre 2023 », estime qu’au quatrième trimestre de l’année 2023, le climat des affaires s’est amélioré.

« Au quatrième trimestre de l’année 2023, le climat des affaires s’est amélioré. L’indicateur synthétique, calculé sur la base des soldes d’opinion, a progressé de 1,8 point en rythme trimestriel et s’est situé légèrement au-dessus de sa moyenne de long terme. Cette situation reflète l’opinion favorable des prestataires de services et des entrepreneurs des Bâtiments des Travaux Publics. Sur un an, l’indicateur du climat des affaires a gagné 2,3 points », souligne la Dpee.

D’après la Dpee, dans l’industrie, les principales difficultés rencontrées par les enquêtés sont la concurrence (34%), le recouvrement difficile de créances (31%), l’insuffisance de la demande (30%), l’approvisionnement en matières premières (29%) et la fiscalité (11%).

« Par ailleurs, l’indice du climat des affaires du sous-secteur a perdu 1,0 point, en rythme trimestriel, traduisant le pessimisme des industriels sur l’évolution des commandes et de leurs perspectives. En moyenne sur l’année, les principales contraintes dans le sous-secteur de l’industrie sont la concurrence (34%), l’insuffisance de la demande (31%), les difficultés d’approvisionnement (31%) et le recouvrement de créance (28%) », renseigne la source.

Et la Dpee de rajouter : « Dans le sous-secteur du « bâtiment et travaux publics », les contraintes mentionnées par les chefs d’entreprise sont le recouvrement difficile des créances (85%), la fiscalité (63%), l’accès au foncier (37%), la concurrence (28%), la vétusté des équipements (22%), la demande (22%) et l’accès au crédit (15%). Le climat des affaires de ce sous-secteur s’est amélioré de 1,4 point sur la période, à la faveur de l’optimisme des entrepreneurs par rapport aux commandes publiques ».

Toujours d’après la Dpee, en somme sur l’année 2023, les interrogés ont essentiellement énuméré les difficultés de recouvrement de créance (87%), de la fiscalité (62%), et de l’accès au foncier (34%) comme principaux obstacles à l’activité.

« Concernant les services, les entraves à l’activité les plus citées par les prestataires sont la concurrence jugée déloyale (49%), les difficultés de recouvrement des créances (46%), la fiscalité (29%), l’insuffisance de la demande (19%) et les délestages d’électricité (7%) », souligne la source.

« Toutefois, l’indicateur du climat des affaires a progressé de 5,0 points dans le sous-secteur, en rythme trimestriel, en liaison avec l’orientation favorable des soldes d’opinion relatifs aux commandes, aux tarifs appliqués et aux perspectives du chiffre d’affaires. Globalement sur l’année 2023, les entraves de ce sous-secteur les plus relevés sont essentiellement la concurrence (50%) et le recouvrement (43%) », précise la source.

S’agissant du commerce, la Dpee note que les difficultés énumérées par les interviewés sont le recouvrement des créances (74%), la concurrence jugée déloyale (48%), l’insuffisance de la demande (41%), la fiscalité (38%), l’approvisionnement difficile en marchandises (27%) et les délestages d’électricité (27%).

« Le climat des affaires a perdu 3,3 points dans ce sous-secteur, en raison de l’orientation défavorable de l’opinion des commerçants vis-à-vis du chiffre d’affaires, des commandes, des stocks de produits finis et de leurs perspectives. Sur l’année 2023, les principales difficultés citées par les répondants sont les difficultés le recouvrement de créance (67%), la concurrence (45%), la fiscalité (35%) et la demande (34%) », précise la source.