La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document intitulé : « Le point mensuel de conjoncture du mois d’août 2019 », note un accroissement des ressources budgétaires à fin août 2019.
D’après la Dpee, au terme des huit (8) premiers mois de 2019, la gestion budgétaire est marquée par un accroissement de 14,9% de la mobilisation des ressources (1691,7 milliards) et une progression soutenue des dépenses (2258,7 milliards) qui se sont confortées de 12%. Et au total, le solde budgétaire, dons compris, est estimé en déficit à 567 milliards à fin août 2019 contre un déficit de 545,3 milliards un an auparavant.
« Les ressources sont essentiellement composées de recettes budgétaires (1611,4 milliards) et de dons (80,3 milliards). Leur évolution est principalement attribuable aux recettes budgétaires dont la progression de 21,1%1 a permis de compenser le repli de 32,6% des dons. La progression des recettes budgétaires est portée par les recettes fiscales (1512,9 milliards) qui se sont accrues de 20,6% en glissement annuel grâce aux impôts directs et indirects. Au niveau de la fiscalité directe, les recouvrements sont tirés par l’impôt sur le revenu (263,4 milliards) et l’impôt sur les sociétés (199,4 milliards) avec des hausses respectives de 15,5% et 14,4%. S’agissant des taxes indirectes, la collecte est soutenue par les taxes sur la consommation (135,1 milliards), les droits de porte (198,8 milliards), la TVA à l’import (299,6 milliards) et la TVA intérieure (190 milliards) qui se sont respectivement confortés de 51%, 14,8%, 23,5% et 9,9%. Par ailleurs, le rapatriement des taxes parafiscales, notamment, la taxe d’usage de la route (TUR), le PSE et le COSEC a globalement contribué à hauteur de 50 milliards au recouvrement », note la Dpee.
M/DIA