Pour la réouverture des classes, Mme Maïmouna Cissokho, membre du Réseau des enseignants de l’Alliance pour la république (Apr), demande aux parents d’accompagner les mesures barrières pour un retour effectif.

D’après Mme Maïmouna Cissokho, l’éducation étant un droit fondamental, la réouverture des écoles est donc nécessaire pour un pays comme le Sénégal. Du fait que l’État a pris toutes les mesures  nécessaires pour une reprise réussie.

« Aux parents d’accompagner ces mesures avec le respect des gestes barrières pour un retour effectif à l’école », a souligné  Maïmouna Cissokho, membre du Réseau des enseignants de l’Alliance pour la république (Apr). Elle conseille aux parents d’élèves des régions où l’hivernage s’est déjà installé de les encourager à  rejoindre les salles de classes.

« Dans le monde, il existe des endroits où il pleut tout le temps par exemple en Indonésie, en Colombie ou en Guinée Papouasie. Est-ce à dire que ces enfants n’ont pas droit à l’éducation? », s’interroge Mme Maïmouna Cissokho.

Selon elle, l’hivernage peut être une difficulté, mais ne doit pas être une contrainte, ni une barrière  à l’éducation. Le gouvernement du Sénégal a décidé de rouvrir les écoles ce jeudi 25 juin, bien que des dates aient été fixées dans le passé, puis repoussées car les conditions n’étaient pas réunies.

Mme Cissokho souligne : «Nous ne sommes pas sans savoir que cette situation qui touche le monde entier est inédite. Partout les gens essayent de vivre avec la pandémie de Covid-19 ». Et de poursuivre : «Des pays confinent et déconfinent, reconfinent. Donc, il n’y a pas unité de vue dans le monde scientifique. On ne sait pas quand ça va s’arrêter et on ne peut pas fermer éternellement les écoles».

Donc, bon retour dans les classes pour les potaches, du fait que les enseignants de l’Apr ne ménageront aucun effort pour accompagner toutes les mesures prises par le gouvernement et particulièrement celles concernant l’éducation.

M/DIA