Le Sénégal va procéder le vendredi 25 mai prochain à l’apurement des intérêts semestriels et au remboursement partiel du capital de son emprunt obligataire dénommé « Etat du Sénégal 6,30% 2015-2025 », a annoncé la Société de gestion et d’intermédiation (SGI) CGF Bourse. L’opération porte sur un montant de 8,349 milliards de francs CFA.
« Le Sénégal continue de gérer sa dette prudemment … », avait estimé Michel Lazare, le chef d’une mission du Fonds monétaire international (FMI) à Dakar en fin de semaine dernière. Cette image que donne le Sénégal est très précieuse pour les autorités du pays qui entendent la préserver.
Ce mercredi 16 mai, la Société de gestion et d’intermédiation (SGI) CGF Bourse dont le siège se trouve dans la capitale sénégalaise, a annoncé que l’Etat sénégalais allait procéder au paiement des intérêts semestriels et au remboursement partiel du capital de son emprunt obligataire connu sous le nom de « Etat du Sénégal 6,30% 2015-2025 », pour un montant global de 8,349 milliards de francs CFA soit environ 15 millions de dollars.
Lancé sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) du 30 octobre au 20 novembre 2015, « Etat du Sénégal 6,30% 2015-2025 » est un emprunt obligataire par appel public à l’épargne pour un montant de 50 milliards Fcfa et qui avait nécessité l’émission de 5 millions d’obligations au prix unitaire de 10.000 Fcfa.
Selon les sources proches du dossier, les fonds mobilisés devraient servir à financer, en partie, le déficit budgétaire de l’année 2015 estimé à 396,2 milliards francs CFA. L’emprunt opéré prévoyait que l’émetteur, l’Etat sénégalais, verse aux investisseurs un taux d’intérêt annuel de 6,30% payable semestriellement sur une durée de 10 ans avec un an de différé.
En ce qui concerne le remboursement du capital, il a été dit conformément au programme mis en place, qu’il devrait se faire semestriellement, après une année de différé, à raison d’un dix-huitième (1/18) dudit capital.
Le Sénégal s’est régulièrement assuré du paiement de sa dette par le Dépositaire central / banque de règlement (DC/BR) via les SGI et les banques détentrices de comptes agréées par le Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financier (CREPMF) de l’UEMOA, précise-t-on à Dakar.
(Source : https://afrique.latribune.fr)