La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document : « Point mensuel de conjoncture du mois de juillet 2022 », estime que dans l’industrie, les chefs d’entreprise interrogés ont majoritairement relevé les difficultés d’approvisionnement en matières premières, l’insuffisance de la demande, la concurrence supposée déloyale, le recouvrement des créances et la fiscalité.

D’après la Dpee, au mois de juillet 2022, le climat des affaires s’est légèrement dégradé, en variation mensuelle. L’indicateur qui le synthétise, calculé sur la base des soldes d’opinion des chefs d’entreprises, s’est réduit de 0,5 point. Et toutefois, il se situe au-dessus de sa moyenne de long terme. Ce résultat reflète le recul des soldes d’opinion des industriels et des prestataires de services. Toujours d’après la source, sur une base annuelle, l’indicateur du climat des affaires s’est amélioré de 4,5 points en juillet 2022.

« Dans l’industrie, les chefs d’entreprise interrogés ont majoritairement relevé les difficultés d’approvisionnement en matières premières (41%), l’insuffisance de la demande (41%), la concurrence supposée déloyale (33%), le recouvrement des créances (15%) et la fiscalité (8%) comme principales contraintes.  Ainsi, le climat des affaires de ce sous-secteur s’est dégradé de 0,7 point, en rythme mensuel, sous l’effet de la diminution des soldes d’opinion relatifs à la production et aux perspectives de commandes », note la Dpee.

Et le document de rajouter : « Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics, les contraintes les plus citées par les enquêtés sont les difficultés de recouvrement des créances (100%), la fiscalité (60%), le coût des intrants (40%), l’insuffisance de la demande (20%), la concurrence (20%) et l’accès au foncier (20%). L’indicateur du climat des affaires du sous-secteur des BTP a affiché une amélioration de 1,3 point en juillet 2022, soutenue par l’orientation positive des commandes privées et publiques et les perspectives de commandes (privées et publiques) ».

S’agissant du sous-secteur des services, la Dpee souligne que les difficultés mentionnées par les interrogés sont le recouvrement des créances (57%), la concurrence (43%), la demande (36%) et la fiscalité (21%). Et l’indicateur du climat des affaires s’est replié de 0,9 point dans le sous-secteur, en rythme mensuel, en liaison avec l’orientation négative des soldes d’opinion relatifs aux tarifs appliqués.

« Pour le commerce, les principales entraves relevées par les chefs d’entreprise sont le recouvrement difficile des créances (70%), la concurrence (60%), la fiscalité (50%), l’insuffisance de la demande (50%), les difficultés d’approvisionnement en matières premières (40%) et les délestages d’électricité (20%). Toutefois, l’indicateur du climat des affaires dans le sous-secteur s’est amélioré de 0,3 point, en relation avec les orientations favorables des stocks de produits finis réels et ses perspectives », précise la source.