M. Moussa Sow, coordonnateur national du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA), a effectué une visite à la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA), ce vendredi 17 mars 2023. En marge de cette visite, M. Sow a évoqué l’accompagnement des groupements de femmes par le PUMA avec la formation et l’octroi de matériels de travail.
M. Moussa Sow, coordonnateur national du PUMA, a souligné : « L’objectif de ma visite aujourd’hui, c’est pour consacrer aussi la troisième année d’affilé de la participation du PUMA à travers les groupements de femmes des zones frontalières qui ont été encadrées, formées, financées par le PUMA pour faire beaucoup de transformations en ce qui concerne les produits locaux notamment les produits agricoles et la transformation aussi laitière. Nous avons eu à faire beaucoup d’actions dans les zones frontalières et à travailler avec beaucoup de groupements villageois. Nous sommes allés au-delà en créant un cadre, une plateforme, une association qui regroupe tous ces groupements femmes dans les 10 régions frontalières du Sénégal. Aujourd’hui, vous retrouverez le sud, le nord, le centre, toutes ces femmes sont ici représentées avec aussi les produits locaux de leur zone. Tout ce qu’elles ont comme atout en ce qui concerne ces produits. Elles ont eu à travailler à transformer ».
Il estime que la participation du PUMA, c’est d’abord aller vers la formation, aider à l’acquisition des matériels .
Il poursuit : « Nous formons en donnant le matériel, nous ne formons pas pour donner des attestations et partir. La formation va avec le matériel nécessaire pour permettre le lendemain du départ des formateurs que le groupement continue de faire le travail qu’on attendait, c’est ce qui se passe et nous suivons tout ce travail. Nous allons même au-delà parce que tous ces groupements qui ont été formés, nous avons veillé à ce que, ils puissent avoir aussi les moyens d’exister et donc de se développer et à travers les protocoles d’accord que nous avons avec la DER/FJ pour les femmes et les jeunes ».
Il souligne qu’ils ont des prêts de la DER/FJ, et dans le cadre de l’exécution de ce programme et du protocole signé, beaucoup de groupements ont pu bénéficier des moyens pour leur permettre de développer leurs activités.
« Et ce travail continue. Cette année, on a démarré des formations parmi ces exposantes, parmi ces femmes, il y en a qui sont aujourd’hui à leur troisième année de participation à la FIARA. Aujourd’hui avec les moyens de communication modernes, ceux qui sont au Sud, au nord, au centre, échangent, se parlent. Il y a toute une organisation qui est mise en place pour leur permettre à la limite même d’échanger sur les techniques de travail qu’elles font sous la surveillance de le cellule genre du PUMA », poursuit-il.
Selon M. Sow, les groupements qui sont agrées par le PUMA, ont bénéficié de formation.
« Nous avons signé avec la DER un protocole sur un montant assez important. Il y a un apport personnel qui est fait par le PUMA et qui facilite la mise à la disposition des montants retenus pour ces femmes -là. Donc, il n’y a aucune difficulté pour ces femmes-là. Le protocole, c’est sur 2 milliards et le PUMA participe à hauteur de 10% en ce qui concerne les apports. L’une des missions du PUMA, c’est en dehors du désenclavement, en dehors de doter ces zones d’infrastructures sociales de base, c’est aussi de développer l’économie locale, permettre à ces sénégalais qui sont dans des zones qui ont des atouts importants en matière de ressources naturelles qui, malheureusement aussi ne peuvent l’exploiter compte tenu de l’enclavement, de la non-assistance », conclut-il.