La direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans son document intitulé : « Point mensuel de conjoncture- Juin 2023 », note que les dépenses budgétaires exécutées à hauteur de 2165,4 milliards à fin juin 2023.

D’après la Dpee, au premier semestre 2023, la gestion budgétaire a été caractérisée par une progression satisfaisante de la mobilisation des ressources associée à une exécution modérée des dépenses. Et les ressources hors dons en capital estimées à 1771,4 milliards se sont confortées de 13,2%, à fin juin 2023.  Toujours d’après la source, quant aux dépenses publiques hors celles financées sur ressources extérieures, elles ont enregistré une légère hausse de 1,4%, en glissement annuel, pour se situer à 2165,4 milliards.

« Concernant les dépenses budgétaires hors ressources extérieures, elles ont été exécutées à hauteur de 2165,4 milliards à fin juin 2023 contre 2136,4 milliards un an auparavant, soit une augmentation de 29 milliards (+1,4%). Cette légère hausse est expliquée par l’évolution contrastée entre, d’une part, la hausse des charges de fonctionnement, de intérêts sur la dette et de la masse salariale, et d’autre part la baisse des dépenses de transferts et subventions et des investissements financés sur ressources intérieures », précise la source.

Et le document de rajouter : «  En effet, les dépenses en fournitures et entretien (273 milliards), les intérêts sur la dette (280,7milliards) et les traitements et salaires (643,6 milliards) se sont confortés respectivement de 39,6%, 31% et 28,9% à fin Juin2023.Cette dynamique a été contrebalancée par les baisses des investissements sur ressources internes ainsi que des transferts et subventions, qui se sont repliés respectivement de 39,1% et 4,9% pour se situer à 353,9 milliards et 614,1 milliards ».

Augmentation des ressources budgétaires

« Les ressources sont constituées de recettes budgétaires Chiffrées à 1755 milliards et de dons budgétaires estimés à 16, 4milliards.La bonne tenue des ressources est attribuable à la progression des recettes budgétaires qui se sont accrues de 206,4 milliards (+13,2%), sous l’impulsion du dynamisme de recouvrement des recettes fiscales (+10,5%) et des recettes non fiscales (+66,4%) », note la source.

Toujours d’après la Dpee, pour ce qui est des recettes fiscales, évaluées à 1652,4 milliards, elles ont crû de 156,4 milliards à la faveur, notamment, de l’amélioration des impôts directs, des impôts indirects, des droits de douanes et, dans une moindre mesure, des droits d’enregistrements qui ont augmenté, respectivement, de 126,9 milliards, 68,8 milliards, 41,3 milliards et 5,5 milliards pour se situer à 681,0 milliards, 898,2 milliards, 493,8 milliards et 36,4 milliards à fin juin 2023.

« Concernant les impôts directs, la performance s’explique essentiellement par l’accroissement de 36,7% de l’impôt sur les sociétés, avec un paiement cumulé de 303,2 milliards à fin juin 2023 contre 221,8 milliards un an auparavant. Concernant les taxes sur les biens et services intérieurs, elles ont enregistré une hausse de 68,8 milliards (+7,0%), à fin juin 2023, attribuable à la TVA intérieure hors pétrole (+14,5%) et à la TVA de porte (+18,4%). Toutefois, cette hausse a été légèrement atténuée par la baisse des taxes intérieures sur le pétrole, particulièrement le FSIPP et les droits de porte sur le pétrole qui se sont contractés respectivement de 65,2% et 25,1% à fin juin 2023.  Quant aux recettes non fiscales, leur progression est attribuable aux recouvrements satisfaisants de dividendes et des commissions de transferts pour des montants respectifs de 24,8 milliards et 26,9 milliards », souligne la Dpee.