Le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), sous la présidence du Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat (MIEE), a procédé ce mardi 31 octobre 2023 à la clôture de l’atelier intensif de structuration du Programme PSE-Priorité Jeunesse. Selon Me El Ousseyni Kane, directeur général du BOS/PSE, ce projet va coûter au Sénégal 362 milliards de F CFA sur 5 ans pour améliorer les conditions de vie des jeunes du Sénégal.
Me El Ousseyni Kane, directeur général du bureau Opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), souligne qu’ils ont clôturé le LAB sur la priorité jeunesse, une stratégie du Sénégal qui vise à répondre aux aspirations des jeunes dans tous les secteurs.
Il estime que c’est un projet extrêmement structurant, très complexe qu’ils ont structuré durant 6 mois avec l’ensemble des acteurs intéressés par la question de jeunesse.
Selon le Directeur général du BOS, ils ont fait une enquête de perception, recueillir l’ensemble des attentes des jeunes du Sénégal dans tous les secteurs.
Il poursuit : « Ensuite, nous sommes allés dans les 14 régions du Sénégal, nous avons rencontré tous les jeunes pour pouvoir les écouter et savoir quelles sont les attentes en matière d’emploi, en matière de formation, d’éducation, de sécurité, de santé et mobilité. On avait une vingtaine du secteur prioritaire pour les jeunes. Nous avons fait une sélection sur 6 secteurs prioritaires sur lesquels, nous allons travailler pour adresser les questions de jeunes. Aujourd’hui, nous avons finalisé ce projet. Nous avons remis aujourd’hui au ministre de la jeunesse un rapport de 763 pages qui reprend l’ensemble des actions qu’on doit mener pour répondre aux aspirations des jeunes avec un modèle de gouvernance, avec les réformes qu’il faudra mener avec les projets qu’il faudra accompagner pour que les jeunes du Sénégal se sentent épanouis. Ce projet va coûter au Sénégal 362 milliards de F CFA sur 5 ans avec le coût des réformes et aussi avec la gouvernance du pays ».
Selon Me El Ousseyni Kane, ils n’ont pas le droit d’échouer dans cette stratégie.
« On ne peut pas avoir une population sénégalaise à 72% mois de 35 ans, une population jeune où chaque jour, on entend des personnes prennent des pirogues pour aller braver des dangers de la mort et fermer les yeux. Il est obligatoire et nécessaire, il est indispensable aujourd’hui malgré tout ce qui a été fait pour les jeunes qu’on redouble d’efforts encore pour prendre en question cette lancinante question des jeunes qui est une bombe sociale, qui, si, elle n’est pas réglée peut engendrer le discrédit dans l’émergence du pays. Et pour cela, nous nous réjouissons que l’ensemble des autorités, le ministre de la jeunesse, l’Assemblée nationale, l’ensemble de nos partenaires, soient avec nous dans ce combat pour faire en sorte que les jeunesses soient au cœur de toute stratégie de développement dans ce pays. Nous avons espoir », conclut Me El Ousseyni Kane.
Quant à M. Pape Malick Ndour, ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat, il avance : « Il est à rappeler que le Président de la Republique nous avait instruit de travailler à disposer d’un document pouvant servir de référence unique en matière de politique de jeunesse, document qui pouvait synthétiser l’ensemble des interventions d l’Etat, la société civile, les partenaires dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent. Étant entendu que ce document s’inspire du PSE, nous avons jugé utile de travailler avec le Bureau Organisation et suivi du PSE, nous avons travaillé à mettre en place un dispositif inclusif, participatif, qui aujourd’hui, a permis à des milliers de sénégalais de participer à l’élaboration du document. Mais au-delà, ce dispositif a permis de mobiliser des acteurs de la société civile mais aussi des partenaires. Tout ceci nous a permis d’avoir un document de qualité qui pourra servir de plan d’actions du PSE mais aussi qui vient renforcer le plan Sénégal Emergent notamment dans son volet jeunesse ».
Selon le ministre de la jeunesse, ils vont travailler à faire valider ce document par le Président de la Republique.
« Aujourd’hui, on est à 19 projets identifiés, de très grands projets qui vont contribuer à créer de l’emploi mais aussi des réformes phares au nombre de 62 qui vont améliorer le cadre d’intervention de l’Etat en matière de promotion sociale, économique des jeunes », dira-t-il.
