D’après la Banque mondiale , sur les 460 millions de tonnes de plastique produites en 2019, 353 millions ont été jetés. Si une partie de ces déchets sont recyclés (moins de 9 %), 50 % finissent dans des décharges non gérées  et le reste se retrouve tout simplement dans l’environnement, qu’il pollue. 

D’après la Banque mondiale, lorsque les générations futures raconteront l’histoire de la pollution plastique, elles présenteront des images saisissantes de tortues s’étouffant avec des débris de plastique, de plages et de communautés envahies par les déchets et de rapports médicaux montrant la présence de microplastiques dans le sang d’un individu lambda. D’après la source, il s’agit d’une histoire qui a commencé comme une crise environnementale et qui s’est rapidement transformée en crise économique et sanitaire.  

Et le document de préciser : « Sur les 460 millions de tonnes de plastique produites en 2019, 353 millions ont été jetés. Si une partie de ces déchets sont recyclés (moins de 9 %), 50 % finissent dans des décharges non gérées  et le reste se retrouve tout simplement dans l’environnement, qu’il pollue ».

Toujours d’après la Banque mondiale, au-delà des communautés envahies par les déchets, les microplastiques tombent littéralement du ciel et se retrouvent au sommet des montagnes et dans nos océans. Et les microplastiques et les produits chimiques toxiques (additifs contenus dans les produits en plastique) se retrouvent dans notre alimentation et dans notre corps, et nous n’en connaissons pas encore les effets à long terme sur la santé. 

 « Les plastiques ont apporté une formidable contribution au développement, offrant souvent aux communautés des moyens peu coûteux, disponibles et portables d’accéder aux biens de base et aux ressources, de créer des richesses et de contribuer à la croissance. Dans de nombreuses communautés et pour de nombreuses Micro et Petites entreprises, les plastiques à usage unique sont souvent la seule solution disponible et abordable pour effectuer leurs activités quotidiennes, faire des affaires et gagner de l’argent », renseigne la source.

La Banque mondiale estime que la gestion des déchets plastiques prouvera qu’il est possible que les économies fonctionnent pour tout le monde, partout, et que la croissance économique peut contribuer à mettre fin aux crises environnementales, plutôt que d’en être la cause. Et la gestion des déchets plastiques est la prochaine étape vers les économies vertes, résilientes et inclusives – les économies circulaires – de demain.