M. Georges Ternes, ambassadeur de Luxembourg au Sénégal, a procédé ce mercredi 29 Novembre 2023 à l’Ambassade du Luxembourg au Sénégal à Fann Résidence au lancement du LuxAid Challenge Fund, une initiative novatrice de la Coopération luxembourgeoise pour accompagner des jeunes entreprises au Sénégal, au Mali, et au Burkina Faso. Ainsi à travers cet appel à projets, les startups sénégalaises, développant une solution dans le domaine de la sécurité alimentaire ou de l’apprentissage à distance bénéficieront d’un cofinancement allant de 30 à 90 millions de F CFA (50 000 à 140 000 euros).

M. Georges Ternes, ambassadeur de Luxembourg au Sénégal, a affirmé : «C’est un projet qui couvre deux pays, pour le Séngal, la motivation a été d’élargir un peu nos relations avec le secteur privé. Nous le faisons déjà, soit parce que nous sommes trop engagés au niveau de la formation professionnelle depuis de très longue année. On a aussi cette année une grande mission économique pilotée sous la présidence du Grand-Duc héritier qui est venu en février avec un tas d’entreprises luxembourgeoises avec des conventions, des projets communs en gestation, je m’en félicite. Tout à l’heure, j’ai parlé du Sénégal émergent, un Sénégal qui va mois besoin de partenaires financiers et plus de partenaires économiques, d’investisseurs, tout ça justifie notre intérêt pour le secteur privé. Finalement, c’est le secteur privé qui crée les emplois, c’est le secteur privé qui va pouvoir relever les pays de la région, tout ça se place dans ce contexte général. Le Sénégal a été choisi parce que nous estimons que le moment est venu de passer cette échelle ».

Il estime que le programme s’adresse à des entreprises innovantes et ils cherchent des solutions innovantes à des dossiers de développement.

« Et donc, c’est un concours pour détecter selon des conditions, des entreprises qui nous semblent proposer des solutions innovantes des problèmes concrètes de développementale contexte est encore celui du développement mais par le moyen d’innovations provenant du secteur privé », conclut-il.

Quant à M. Igor Wajnsetok, Representant-Resident de l’agence luxembourgeoise pour la coopération au développement (LuxDev), il avance : « Dans la ligne directrice de la stratégie luxembourgeoise, on parle de la jeunesse, en principe, les startups font rarement l’apanage de personnes très âgées, voire retraitées. Donc, il est clair que, on vise la jeunesse, les startups, c’est le creuset. Deuxième élément qui est important, c’est les aspects technologiques, l’innovation, elle va passer par une dimension numérique et digitale. Nous sommes très engagés, nous sommes en train de construire à Diamniadio, le centre de référence des métiers du numérique. Donc les startups sont, appelées à adopter de nouveaux modes de fonctionnement, on pourrait décliner l’avènement du web ces dernières années, des réseaux sociaux, il y a des modèles économiques et qui ne sont maîtrisés que par la jeunesse et au sein des startups ».

Il estime qu’ils vont travailler sur l’éducation et la formation professionnelle probablement en ligne, les moyens de transmettre le savoir et le deuxième, la sécurité alimentaire.

Poursuivant, il souligne que le Luxembourg soutient énormément la recherche universitaire.

« Il y a un grand projet de travail entre les universités au Sénégal et le centre de recherches sur les technologies du numérique au Luxembourg. Il va avoir des programmes qui font le lien avec le secteur privé dans le digital jeune, innovant. Le Sénégal a beaucoup d’atouts dans l’environnement des pays de la coopération luxembourgeoise pour être un excellent candidat avec d’excellents résultats », dira-t-il.

D’après le dossier de presse, Le LuxAid Challenge Fund représente un engagement fort envers le développement durable et l’entrepreneuriat au Sénégal et dans la sous-région.

« Le LuxAid Challenge Fund entend de cette manière contribuer à des enjeux sociétaux majeurs pour le Sénégal. Il s’agit de faciliter l’accès à l’éducation à travers, par exemple, le développement de solutions digitales favorisant l’apprentissage à distance ou mettant en œuvre de nouvelles méthodologies de formation. Face aux problèmes d’insécurité alimentaire, le fonds souhaite par ailleurs contribuer au renforcement de la résilience des systèmes alimentaires nationaux et locaux », précise-t-on dans le communiqué de presse.